Sortie Wattwiller – mardi 19 septembre 2023

 

Et nous voilà encore une fois réunis (quelques Arcaliens friands d’arts) devant la Fondation François Schneider –  centre d’art contemporain à Wattwiller , à fin de la visite d’une exposition très prometteuse « Géologie des déluges » – l’artiste étant Abdelkader BENCHAMMA.

cliquez sur les photos pour les agrandir 

Roger Klinger, référent de cette sortie,  nous accueille sur le parking devant le bâtiment de la Fondation et nous  explique en quelques mots bien choisis les tenants et aboutissants de l’exposition. ………

Petit rappel à propos de la fondation ;

«  »Unique en Europe par sa thématique, la Fondation François Schneider encourage la création à travers différentes initiatives dédiées au thème de l’eau, notamment un concours international, l’acquisition d’œuvres pour sa collection et l’organisation d’expositions dans son centre d’art.

Entre forêt et montagne dans un petit village alsacien dans l’est de la France, à la frontière avec l’Allemagne et la Suisse, la Fondation François Schneider est abritée dans une ancienne usine d’embouteillage transformée en centre d’art où les espaces jouent sur la transparence et la lumière.

Fondation philanthropique créée en 2000 et reconnue d’utilité publique en 2005, la Fondation François Schneider poursuit un double engagement en faveur de l’éducation et de la culture. Elle permet à des lycéens d’accéder à l’enseignement supérieur grâce à des bourses d’études et soutient des artistes contemporains dans le développement de leur carrière. » »

Pour plus détails cliquez ici 

Et à propos de l’artiste :

Abdelkader BENCHAMMA :

Diplômé des Beaux-Arts de Montpellier et de l’Ecole des Beaux Arts, Paris en 2003, Abdelkader Benchamma travaille entre Paris et Montpellier. Lauréat du Prix Drawing Now en 2015, il a été invité la même année par le Drawing Center de New York à inaugurer leur programme de dessin mural avec Representation of Dark Matter (2015-2016). 

Exposition du 13 mai au 24 septembre 2023 La Fondation François Schneider invite Abdelkader Benchamma à s’emparer du centre d’art. L’artiste interroge le mythe universel du déluge et compose un territoire morcelé. Sculptures dessinées, incursions colorées sur le papier et les murs, et gigantesques animations révèlent des mondes ruisselants et tourmentés. De ces eaux qui inondent le monde et laissent des impacts visibles, des sillons sur les roches, Abdelkader Benchamma en révèle ses propres images.

Il fait surgir sur les murs, d’immenses lignes d’encres noires et brunes qui se déploient à la manière de tentaculaires paysages géologiques. Le tracé évolutif suivant sa main, à moins que ce ne soit l’inverse, tant les formes fécondées semblent soudainement douées d’une énergie à part entière, l’artiste se laissant guider par les caprices de ses alluvions et architectures imaginaires. 

Pour d’avantages d’infos cliquez ici


…….. Le moment est venu de nous diriger vers l’entrée du bâtiment où nous sommes accueillis par Mauranne, notre jeune guide, qui tout au long de la visite a partagé avec nous ses connaissances et  sa passion du sujet.


D’étages en étages jusqu’au sombre sous-sol nous suivons les différentes étapes de cette installation.


1-2 Lignes de rivage : monticules mystérieux, sommets qui affleurent à a surface d’un univers souterrain. Dessins sur panneaux et grand dessin mural. 



oeuvres éphémères qui seront détruites par l’artiste

Travail entre autre à la serpillère – surprenant : Non ? l’artiste ne recule devant rien pour créer ses oeuvres

3 – Kometenbuch :  (le livre des comètes)

L’artiste prend l’idée de Petits formats (26 x 18) comme des enluminures extraordinaires et inquiétantes. Il est fort probable que l’eau et par conséquent la vie sur terre proviendrait des météorites et des comètes.


Ne lit on pas un peu d’inquiétude sur le visage des spectateurs ? 

4 -Géologie des déluges- série des 5 dessins, encre sur papier marouflé sur toile , dessins composés d’une palette de subtils bleus et d’autres couleurs d’où émanent le feu, l’eau et l’air. …. feux d’artifices, cascades infinies, mondes infernaux …….

5 – La retraite des eaux : Un motif, un mythe du déluge réapparait lithographie après lithographie, puis l’artiste intervient à nouveau sur chaque épreuve. Viennent alors se superposer d’autres récits qui prennent la forme d’un tumulte graphique.

Et oh surprise !!!! nous voilà confrontés à la pareidolie
Pour info : «  »Une paréidolie se rapproche d’une illusion d’optique par laquelle nous associons une forme connue (humaine, animale) à un élément neutre. Un stimulus visuel qui nous permet de trouver des formes familières dans les nuages par exemple. » »

Ce n’est pas dans les nuages que nous sommes confrontés à la paréidolie mais bel et bien en contemplant  les oeuvres d’Abdelkader Benchamma.
Et chacun d’entre nous perçoit et découvre des formes et images différentes les unes des autres….. ainsi les échanges entre nous vont bon train et une fertile  imaginations découle  de la «  »pareidolie » » 😊
6 – Reste à visiter la Grotte Céleste au sous sol – films d’animations dans une semi-obscurité – planète peuplée de créatures geysers mystérieuse. La matière palpite et vibre ….  toujours en noir et blanc …. angoissant, envoûtant ….


C’est sur cette dernière note  que la visite prend fin …… Remerciements et applaudissements pour Mauranne.
Et nous voilà regroupés dans le hall :  premières impressions, toutes positives en appréciant la diversité et le côté « découverte fabuleuse » de cette exposition.

 Le traditionnel albums photos se trouve en cliquant ici 

Nous remercions notre ami Roger d’avoir programmé et partagé avec nous une si intéressante  et culturelle sortie Arcalienne et lui disons … à bientôt !!!! pour la visite d’une nouvelle exposition qui sortira encore une fois des sentiers battus .

MERCI ROGER 😘